Oui, il vous surveille avec la géolocalisation. Plus
sérieusement ; aucune loi ne s’oppose à une telle affirmation.
Dans la plupart des cas, ce » traçage »
est volontaire, car les utilisateurs accordent souvent aux
applications des tas d’autorisations leur permettant de
transmettre des données à leurs développeurs, au moins à des
fins de marketing, mais peut-être également à des fins de
surveillance réelle (bien que cela soit peu probable).
Et n’oublions pas les logiciels espions, qui sont de petits
programmes malveillants aimant se faire passer pour des
applications légitimes mais qui, dans les faits, enregistrent
vos appels, lisent vos messages, et suivent parfois vos
mouvements. Le caractère nuisible de ce type de logiciels est la
raison pour laquelle nous conseillons de vérifier qu’aucun
logiciel espion soit installé sur votre appareil. Et pour ce
faire, il suffit d’installer une protection fiable.
Bien sûr, si vous êtes une véritable célébrité, vous pouvez
utiliser l’astuce de Sarah Connor dans Terminator, qui va
jusqu’à transporter son téléphone dans un sac de chips afin de
bloquer les signaux GPS, Wi-Fi et Bluetooth. Mais de nos
jours, les chips ne sont plus ce qu’elles étaient…
2e mythe : la différence entre des chatbots et des humains
À première vue, il peut sembler difficile de faire la
différence entre des conversations entre humains et des
discussions menées par des IA, dans la mesure où les bots
passent désormais avec succès le test de Turing. Il est
néanmoins possible de les distinguer, et nous nous sommes
tournés vers un chatbot pour découvrir comment faire. Vas-y,
IA : dis-nous comment te démasquer !
-
Style de conversation. Les
bots ont tendance à adopter un style de communication plus
formel ou mécanique, tandis que les humains peuvent
employer des tournures familières, du jargon et un langage
plus expressif.
-
Vitesse de réponse. Les bots
répondent souvent très rapidement et de manière cohérente,
tandis que les humains peuvent mettre un certain temps
avant de répondre, car ils ont besoin de réfléchir à leur
réponse.
-
Sujets limités. Les bots
peuvent avoir des connaissances limitées et ne pas saisir
le contexte ou les subtilités d’une conversation à la
manière d’un humain.
Merci, chatbot ! Que peut-on remarquer dans les réponses
données par l’IA ? Elles sont sèches et factuelles, avec
beaucoup de répétitions et un minimum de déviation par rapport
au sujet. Les informations fournies sont exactes, et n’importe
quel expert humain dirait à peu près la même chose… mais de
façon moins scolaire.
3e mythe : les réseaux WIFI publics sont sûrs
Nous ne le dirons jamais assez, non les réseaux WIFI publics ne
sont pas 100% sûr ! Si vous voulez absolument y passer, nous
vous invitons à utiliser un bon VPN. Si cas absolue nécessite, et
dans ce cas :
- N'achetez rien en ligne
- Ne consulter pas votre compte bancaire (même en cachant votre
écran comme nous le lisons dans dans jeu du CyberMois)
4e mythe : mes actions sont invisibles en mode navigation
privée ou dit incognito.
Le mode navigation privée ne rendra pas votre navigation
totalement privée. Certes, ce mode de navigation n’enregistre
pas votre historique, ne retient pas les informations saisies
sur les sites que vous consultez et ne stocke pas de données
dans le cache de votre navigateur ; autrement dit, le mode
navigation privée ne laisse aucune trace de votre navigation sur
votre appareil. En revanche, il ne masque pas votre adresse IP,
de sorte que quelqu’un pourrait, s’il le souhaite, connaître
votre emplacement. Il peut également révéler votre identité dès
lors que vous vous connectez à un site.
La navigation privée est idéale si vous souhaitez laisser un
minimum de traces sur votre appareil. Par exemple, elle s’avère
utile lorsque vous cherchez des cadeaux pour des membres de
votre famille, surtout si vous utilisez le même ordinateur et le
même navigateur qu’eux. Grâce à ce mode de navigation, votre
navigateur ne se souviendra pas de vos actions et ne gâchera pas
la surprise avec des publicités explicites et intempestives.
Excitation, superstition et grande insécurité
D'après un sondage voici, ce qu'il en ressort :
52% ne se sentent pas
très en sécurité sur Internet dans leur ensemble. Votre cas ? Si
oui, nous vous invitons à suivre notre formation en prévention et sensibilisation.
43% se sentent
incertains quant à ce qui est sûr et à ce qui ne l'est pas dans
l'utilisation d'appareils numériques.
57% utiliseraient l'intelligence
artificielle pour s'aider à gérer leur vie au quotidien, mais
n'ont pas les connaissances. Votre cas ? Nous vous proposons un
cours sur l'intelligence artificielle.
5e mythe : peut-on vraiment vous observer en piratant votre
webcam ?
Dans les séries à la télévision, on vous montre que l'on arrive
à pirater une webcam ou une caméra en quelques minutes.
Dans les faits, c'est pas en quelques minutes... Nous sommes
honnête, la crainte de se faire espionner à travers cette
webcam, car il existe des cybercriminels qui exploitent des
failles de sécurité à ces dispositifs.
Mais, la question c'est comment savoir si quelqu'un vous
observe sans vous le sachiez ?
Voici quelques conseils pour vérifier cette possibilité et
vous en protéger :
Pour commencer, il est crucial
d'inspecter certains indicateurs pour déterminer si votre webcam
pourrait être compromise.
Le premier élément et le plus voyant
(sans mauvais jeu de mots), c’est le voyant lumineux de
la webcam. Sur la plupart des appareils, ce voyant
s'allume lorsque la webcam est activée. Si vous remarquez que ce
dernier s'allume de manière imprévisible ou sans raison
apparente, c'est un indicateur d'une possible activation non
autorisée de votre caméra.
Autre aspect à surveiller : le
trafic
réseau. Une webcam piratée envoie souvent des
flux de données vidéo, ce qui entraîne une augmentation du
trafic Internet. Pour vérifier cela, vous pouvez surveiller les
fluctuations de votre consommation de données via le
gestionnaire de tâches ou des outils dédiés, comme Wireshark. Si vous constatez une
utilisation inhabituelle de la bande passante, cela pourrait
être un signe qu'une application envoie des données à votre
insu.
- utilisation d'un antivirus de confiance qui
vous signalera automatiquement quand une application ou autre
commande active la webcam. Evitez les antivirus gratuit comme
celui de Windows Defender certes il devient efficace pour
certaines choses, mais pour cela il est pas du tout efficace,
tout comme les autres gratuits comme Avast One, AVG...
Pour cela il faut vraiment un antivirus
avec
une protection avancée.
Faut-il mettre un papier avec du
scotch sur la webcam ?
Oui, en fin non ! Selon les
applications on peut arriver à voir à travers votre petit bout
de papier. Nous vous conseillons un cache physique sur la
webcam, plus étanche à la lumière. Nous conseillons également de
bien mettre à jour les pilotes de votre ordinateur, ce n'est pas
là même chose que les mises à jour de Windows. Utilisez
l'application de la marque de votre ordinateur portable comme
Asus, Acer, HP et Lenovo pour le plus grand public vous propose
des pilotes régulièrement.
Si, vous recevez un courriel
indiquant que votre webcam a été piraté, que faire ?
1- Ne pas y répondre
2- Ne pas cliquer sur le ou les lien(s) du courriel
3- Lancez une analyse de votre ordinateur avec un antivirus
disposant d'une protection avancée
4- Mettre en spam et si récidive faire un signalement
6e mythe : Etre sur un Apple y a
pas de virus
Il y a quelques années en arrière,
il est vrai qu'il n'y avait pas de virus sur les produits Apple.
Mais comme tout système qui se démocratise les risques se
multiplie.
Oui, il est possible que des virus
infectent un MacBook, bien que macOS soit généralement considéré
comme plus sécurisé que d'autres systèmes d'exploitation comme
Windows. Cependant, les Mac peuvent toujours être exposés à des
logiciels malveillants (malware), des virus, des chevaux de
Troie, des adwares ou des ransomwares. La plupart des virus
ciblent des systèmes populaires, et bien que macOS ait des
mesures de sécurité intégrées (comme Gatekeeper et XProtect), il
est important de rester vigilant en adoptant des bonnes
pratiques :
- Télécharger des logiciels uniquement depuis des sources
fiables, comme l'App Store ou des sites officiels.
- Tenir le système d'exploitation et les applications à jour.
- Utiliser un logiciel antivirus si vous êtes préoccupé par la
sécurité supplémentaire.
Les virus sur macOS sont moins courants, mais ils existent et
ils sont très difficile à supprimer du système en raison du
niveau de sécurité élevé du MAC. Il est donc recommandé de
prendre certaines précautions pour protéger votre appareil.
Et sur macOS, il n'y a pas de panne
Cela est faux ! Cela arrive souvent
les pannes du système, les batteries qui ne tiennent pas la
charge même sur des produits récents.
Sur macOS, il n'y a pas d'évolution
de configuration
Cela est vrai, à la différence sur
un PC, un MAC n'est pas évolutif, donc on ne change pas de
disque dur ou SSD pour un plus gros et on ajoute pas de mémoire.
Car dans la majorité des cas, les composants sont
soudés. Pour cela qu'un Macbook est aussi fin.
Il était une fois les virus sur
macOS
- En 2024 : Cthulhu Stealer
un malveillant qui prend la place de certaines applications ou
logiciels dans votre MAC. LightSpy logiciel espion dangereux sur
MAC et iPhone vol les mots de passe. RustDoor un malware vol vos
informations et il est quasi-indétectable. Atomic Stealer le
voleur de données dans une nouvelle version
- En 2023 : MetaStealer un virus espion, Atomic Stealer
le voleur de données
- En 2022-2021 : Le virus Silver Sparrow
7e mythe : Etre sur le système
Linux, protège des virus
Sur Linux, les virus sont
extrêmement rares, mais pas impossibles. Cela dit, Linux n'est
pas totalement à l'abri des menaces. Les principaux risques
viennent souvent de logiciels malveillants conçus pour voler des
informations, des rootkits ou des scripts malveillants.
En résumé, même si Linux est moins susceptible d'être infecté
par des virus, la prudence reste de mise.
Il était une fois les virus sur
Linux
- En 2024 : Perfctl un
malware trés tenace et toujours d'actualité au moment où nous
écrivons l'article. NerbianRAT un malware furtif qui vole les
identifiants. Ebury vols de cryptomonnaies sur Linux.
- En 2022-2023 : malware Orbit et Mallox
- En 2021 : FonOnLake un malveillant redoutable qui cible
que les ordinateurs sous Linux. Et Mallox
En résumé sous Linux, les premiers gros malwares détectés date
de 2018. On peut constater que depuis cette année 2024, une
augmentation importante de malwares. Ce n'est que le début...
Conclusion
Voila, pourquoi il est important
de vous sensibiliser
aux
multiples dangers sur Internet, de
vous former aux nouvelles technologies pour ne plus en avoir
peur. Mais surtout de devenir plus prudent dans l'utilisation
et de posséder d'une protection fiable et de confiance pour la
sécurité de vos appareils.