Prenez vous des risques a utiliser un antivirus gratuit ?

L'utilisation d'un antivirus et VPN gratuit, y a t-il des risques ?


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Y a t-il des risques d'utiliser un antivirus ou un VPN gratuit ?

Édito : Vous êtes nombreux à utiliser des solutions antivirus ou un VPN comme Avast en gratuit. Les offres « gratuites » de VPN ou d’antivirus attirent l’œil : qui ne rêve pas de protéger sa vie numérique sans dépenser un centime ? Pourtant, derrière ce mirage se cache souvent un piège. En cybersécurité comme ailleurs, « Si vous ne payez pas pour le produit, c’est vous le produit ».

Nos sources pour l'article : TF1info.fr ; Korben.info ; Quechoisir.org ; 01net.com ; Clubic.com.

Le mirage de la gratuité

Offrir un service sans coût visible suppose toujours un modèle économique occulte. Comme le rappelle le blog Kaspersky, le concept de déjeuner gratuit n’existe pas : maintenir un réseau de serveurs VPN, un laboratoire de détection de virus et des mises à jour régulières coûte cher. Si personne ne vous demande de payer à l’entrée, c’est qu’il y a un coût ailleurs. En pratique, les versions gratuites sont souvent des leurres promotionnels (freemium) pour vous pousser vers une version payante. Comme le dit le dicton bien connu, « quand c’est gratuit, c’est vous le produit ». Ainsi, la gratuité sert surtout de puissant levier marketing pour attirer des millions d’utilisateurs, au risque de vous exposer à des pratiques discutables.


Les coûts cachés des VPN et antivirus gratuits

Vente des données personnelles

C’est le nerf de la guerre. De nombreux VPN et antivirus gratuits récoltent et monétisent massivement vos données. Par exemple, Avast – pourtant antivirus gratuit le plus populaire – a été épinglé début 2024 par les autorités américaines pour avoir collecté et vendu pendant des années les historiques de navigation de ses utilisateurs. Sa filiale Jumpshot compilait vos recherches, sites visités et clics (localisation, âge estimé, etc.) pour revendre ces données à des entreprises publicitaires. En clair, votre « vie privée » sert à financer la version gratuite. Ce modèle est couramment dénoncé en sécurité informatique : vos habitudes, vos adresses e-mail compromises ou même vos coordonnées bancaires peuvent devenir de la matière première vendue à des tiers, sans consentement éclairé.

Les risques de sécurité

Risques de sécurité : Paradoxalement, les solutions censées vous protéger peuvent s’avérer des vecteurs de danger. Un VPN gratuit mal conçu peut contenir des logiciels malveillants ou laisser passer des failles critiques. Une étude montre par exemple que près de 38 % des VPN gratuits testés présentaient des vulnérabilités majeures. Côté antivirus gratuit, les protections basiques suffisent face aux menaces classiques, mais elles négligent souvent les nouveaux vecteurs d’attaque. Des tests indépendants confirment que les gratuités offrent une détection de base correcte, mais qu’elles manquent de fonctionnalités avancées (pare-feu évolué, analyses proactives) que l’on trouve dans les versions payantes. En somme, en utilisant un gratuit, vous prenez un risque supplémentaire : ces outils ont moins de moyens pour mettre à jour rapidement leurs bases de virus ou pour bloquer les nouvelles formes de ransomware et de phishing sophistiqués.

Les publicités envahissante et le tracking

Les éditeurs de produits gratuits compensent leur coût par la publicité et la collecte de données de traçage. Beaucoup de VPN gratuits injectent des pubs directement dans votre navigateur ou votre application mobile, et installent des traceurs (cookies, SDK publicitaires, etc.) pour suivre votre activité en ligne. De même, un antivirus gratuit affichera fréquemment des bannières incitant à passer à la version Premium, et pourra même utiliser vos données de navigation pour cibler des offres commerciales. Ce niveau de tracking peut aller jusqu’à compromettre votre anonymat : la fameuse étude PCMag/Vice révèle qu’Avast récoltait tellement d’informations anonymisées qu’il était facile de ré-identifier l’utilisateur final. Bref, votre activité privée n’est pas si privée que ça.

Les performances limitées

Les versions gratuites imposent presque toujours des restrictions techniques. Pour un VPN, cela se traduit par une bande passante limitée, peu de serveurs disponibles et des débits en berne. Les infrastructures légères des VPN gratuits saturent vite : streaming saccadé, téléchargements impossibles (pas de P2P), et latences élevées sont la norme. Pour l’antivirus gratuit, la charge système est certes souvent raisonnable, mais vous perdez en fluidité sur d’autres fronts : interdiction de naviguer sur certains sites malveillants (scannage web élémentaire) au prix d’un ralentissement potentiel de la connexion Internet. Au final, vous payez ces services gratuits avec votre confort et votre temps : certes, on est coûteux, mais au-delà de 5 Go de VPN par semaine (pour Avast One Basic par exemple), vous devrez patienter ou passer à la caisse. Et attention au moment de passer en caisse, une fausse promotion et un abonnement avec un renouvellement automatique sans votre accord ou encore une offre à payer par mois.


Comparaison : Avast One vs. Kasperky Plus

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. Fonctionnalités offertes : La version gratuite Avast One Basic inclut un antivirus classique (protection temps réel contre virus et ransomwares) ainsi que quelques outils annexes modérés (VPN limité à 5 Go/semaine, bloqueur de malwares, nettoyeur de cookies, sécurité réseau, contrôle de mots de passe compromis sur 1 adresse mail, etc.). En comparaison, Kaspersky Plus est une suite complète payante. Elle comprend un antivirus multicouche, un pare-feu, un anti-phishing et anti-malwares en continu, un VPN illimité et un gestionnaire de mots de passe intégré. Elle offre aussi des fonctionnalités de « Safe Money » pour protéger les paiements en ligne et de nettoyage/optimisation du système. En clair, Kaspersky Plus propose un panel de sécurité et de confidentialité bien plus vaste : mise à jour automatique des logiciels, contrôles parentaux, coffre-fort numérique, etc. – des services généralement absents d’Avast One Basic et plus souvent réservés aux gammes payantes.
. Sécurité réelle : Sur le cœur de l’antivirus, les deux acteurs ont de bons classements, mais Kaspersky est régulièrement reconnu pour ses résultats supérieurs aux tests indépendants (prix AV-Comparatives, etc. pour la détection des menaces avancées. Du côté d’Avast, son moteur antivirus est solide (Avast/AVG figure souvent haut dans les tests AV-Test), mais la version Basic ne couvre qu’un appareil et manque certaines défenses proactives. La principale différence tient aux services complémentaires : Kaspersky Plus protège non seulement votre PC mais aussi tous vos dispositifs (multi-plateforme jusqu’à 5 appareils et bientôt plus), offre un VPN illimité ultra-rapide et bloque un éventail plus large de menaces (phishing, cryptojacking, etc.) en permanence.
En résumé, la solution payante propose une protection plus robuste et complète, notamment sur les nouvelles menaces, que ne peut le faire l’offre gratuite d’Avast.


. Le respect de la vie privée : Ironiquement, l’antivirus gratuit d’Avast pille en partie votre vie privée pour survivre. Avast a été condamné en 2024 par la FTC américaine pour avoir vendu les historiques de navigation de ses utilisateurs, et sa politique de confidentialité suscite une vigilance constante. Kaspersky, lui, vante une politique « no-log » stricte. Concrètement, votre donnée personnelle fait potentiellement l’objet d’un double enjeu : chez Avast, vous êtes formellement produit vendu à des annonceurs ; chez Kaspersky, la crainte est d’« espionnage d’État » plutôt que de publicité. Si on se projette en termes de confidentialité, aucun des deux n’est totalement rassurant : payer Kaspersky Plus ne garantit pas l’absence de collecte (il s’appuie sur vos données de menace pour sa base), mais au moins la société s’engage publiquement à protéger votre vie privée, tandis qu’Avast a prouvé par ses actions passées le contraire.
. L'assistance client : C’est un avantage classique des offres payantes. L’antivirus gratuit Avast One Basic n’inclut pas de support dédié – vous dépendez de la documentation en ligne et des forums communautaires. Kaspersky Plus, en revanche, donne accès à un support technique prioritaire (chat, e-mail ou téléphone) en cas de problème. Les tableaux comparatifs de multiples guides confirment que les solutions payantes incluent un « support client dédié », là où les versions gratuites restent « limitées ». Autrement dit, en cas d’infection ou de question urgente, un client payant pourra obtenir de l’aide rapidement, ce qui n’est pas le cas des 435 millions d’utilisateurs d’Avast Free.


La conclusion du gratuit vs. le payant

Pour résumer, rien n’est vraiment gratuit en cybersécurité. Les solutions VPN ou antivirus gratuites vous promettent la lune, mais le miroir se brise rapidement : données personnelles vendues, sécurité bancale, publicités intrusives et performances en berne. Comparer Avast One Basic et Kaspersky Plus illustre bien cet écart : l’une est un antivirus de base avec VPN limité, l’autre est une suite payante complète avec VPN illimité, pare-feu, gestionnaire de mots de passe et support. Investir dans une solution payante, c’est acheter de la sérénité – non seulement pour la qualité de la protection, mais aussi pour la confidentialité de vos données. Comme l’ont souligné tant d’experts, dans le monde numérique actuel « si c’est gratuit, c’est souvent que vous êtes le produit ». En cybersécurité, mieux vaut mettre la main à la poche pour rester maître de son intimité et de sa sécurité.


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