Quand les fantômes du web s'invitent dans votre ordinateur
Le manoir hanté du Cyberespace : La nuit d’Halloween était tombée sur le vieux manoir au coin de la rue. Tom et ses amis, intrigués et un peu nerveux, entraient dans cette demeure abandonnée. À travers les vitraux cassés, la lune filtrait sa lueur blafarde : tout semblait paisible, comme avant que les monstres du Web ne se réveillent. Pourtant, dans le grincement des vieux planchers et le souffle du vent, se dessinaient déjà les silhouettes inquiétantes d’esprits malveillants.
Un sort ou l'inscription à une formation !
Les monstres du Web
Soudain, un fantôme sournois surgit derrière Tom. Il portait un chapeau de fonctionnaire et un sourire hypocrite. « Viens me donner ta clé USB… Non, ton mot de passe secret ! », glapit-il d’une voix traîtresse. Ce fantôme n’était autre qu’un hameçonneur déguisé : il s’agissait d’un attaquant du Web qui usurpait l’identité d’un ami ou d’un site fiable pour soutirer des informations personnelles. La Grande Sorcière du manoir savait d’expérience que le hameçonnage (ou phishing) est « le principal mode opératoire utilisé par les cybercriminels pour dérober des informations personnelles et/ou bancaires ».
Dans la pièce voisine, un gobelin cybernétique s’évertuait à semer le chaos : il introduisait de petits virus informatiques partout où il passait. En fantôme blanc et vert fosforé, il sifflait des lignes de code malveillant sur les écrans des ordinateurs. La sorcière rappelle qu’un virus est « un programme informatique malveillant » destiné à perturber le fonctionnement normal d’un appareil et parfois à dérober des informations. Sous le regard effaré des enfants, le gobelin-informatique fit planter les ordinateurs du manoir, comme un zombie qui infecte tout sur son passage.
* gobelin : une créature légendaire, anthropomorphe et de petite taille, issue du folklore médiéval européen.
Alors qu’ils avançaient, Tom remarqua une sorcière au grand chapeau pointu, peau parcheminée et regard perçant. Une chauve-souris voletait près d’elle et un corbeau croassait à ses pieds. Cette sorcière n’était pas inoffensive : elle dirigeait un réseau d’espions logiciels. En examinant la pièce, elle crachait : « Tous vos secrets sont miens ! Je surveille tout ce qui se passe sur vos machines. » Elle incarnait ainsi le logiciel espion : un programme sournois installé à l’insu de l’utilisateur pour observer et transmettre des données personnelles. La sorcière expliqua aussi que ces dangers pouvaient provenir de liens ou pièces jointes imprudents, et qu’il fallait éviter les sites douteux – des conseils de prudence fréquemment recommandés par les experts.
Un instant plus tard, un vampire en costume-cravate entra dans la grande salle. Dans ses bras, il tenait un ordinateur portable bloqué par un cadenas rouge sang. « Donne-moi une pièce d’or, ou bien tes fichiers seront perdus à jamais ! », siffla-t-il. Il n’était autre que l’esprit d’un rançongiciel (ransomware) : ce monstre informatisé bloque l’accès aux données ou les chiffre complètement, exigeant une rançon pour les rendre aux victimes. Le vampire du manoir faisait écho aux avertissements officiels : « Une attaque par rançongiciel bloque l’accès à un système ou chiffre les données, en échange d’une rançon ». Les enfants frissonnaient en comprenant que leurs photos de famille étaient menacées, si personne n’intervenait.
Le conseil de la sorcière
Au milieu de ces terreurs, une sorcière sage et expérimentée apparut enfin. Elle s’appelait Cybersœur, gardienne des clés et du savoir. Dans sa longue cape noire à motifs de circuits, elle les calma d’une voix posée : « Ne craignez pas, je connais ces créatures. Elles sont les pièges du monde numérique. » Elle leur expliqua que chaque monstre du manoir correspondait à une vraie menace en ligne, et leur donna des astuces pour s’en sortir.
Cybersœur ouvrit son grimoire intitulé Cybermalveillance. Elle lut à haute voix des passages utiles : « Cybermalveillance.gouv.fr a pour mission de sensibiliser au risque cyber et d’informer sur les menaces numériques. » Elle leur montra comment ce site officiel recense les bonnes pratiques et met en relation avec des professionnels qualifiés. « C’est la meilleure protection, dit-elle, de suivre une formation auprès d’un vrai expert en cybersécurité, référencé sur Cybermalveillance.gouv.fr. » Elle précisa que l’État français a constitué un « réseau de professionnels en sécurité informatique » pour venir en aide aux victimes de cyberattaques. Autrement dit, mieux vaut éviter de demander un « exorcisme numérique » à des amateurs – comme les voisins du club d’informatique – et contacter un véritable spécialiste.
« Réviser les bases, se sensibiliser, et avoir un professionnel compétent », insistait la sorcière.
Nos conseils pour se protéger
Grâce à Cybersœur, Tom et ses amis apprirent les bons réflexes du numérique. Voici ce qu’ils notèrent dans leur grimoire de prévention :
- Ne jamais cliquer sur un lien ou ouvrir une pièce jointe d’un e-mail douteux (risque d’hameçonnage ou virus)
- Mettre à jour son ordinateur et son antivirus régulièrement pour éviter que les virus ne s’infiltrent
- Sauvegarder ses fichiers importants ailleurs (clé USB ou cloud) au cas où un rançongiciel tenterait de bloquer les données.
- Utiliser des mots de passe forts et uniques pour chaque compte, et ne jamais communiquer ses codes par message.
- Se former et s’informer via des sources fiables : suivre une formation auprès d'un prestataire référencé Cybermalveillance, plutôt qu’à un ami inexpérimenté. Les experts soulignent qu’un prestataire référencé sur Cybermalveillance.gouv.fr a été qualifié pour vous aider.
Conclusion du conte d'halloween
En appliquant ces conseils (qui reprennent les recommandations des autorités en cybersécurité), les enfants se sentirent protégés : le manoir numérique perdit ses ombres malicieuses.
Au petit matin, le calme régnait sur la demeure. Les monstres du Web avaient disparu, vaincus par la sagesse de Cybersœur et la prudence des jeunes explorateurs. Tom et ses amis avaient appris une leçon importante : Internet peut sembler magique et mystérieux, mais il recèle aussi ses fantômes et ses goules. Pour les affronter, rien ne remplace la connaissance et le bon accompagnement d’un expert certifié. Dans leur candeur retrouvée, ils repartirent déguisés en chevaliers du numérique, prêts à se protéger à la prochaine nuit d’Halloween.
Les descriptions des menaces s'inspirent des définitions et conseils officiels de Cybermalveillance.gouv.fr. Les recommandations de protection sont issues des bonnes pratiques validées par les experts en cybersécurité. Merci d'avoir lu, notre conte.